Je vous donnerai un cÅ“ur nouveau et je mettrai en vous un souffle nouveau ; j’ôterai de votre chair le cÅ“ur de pierre et je vous donnerai un cÅ“ur de chair.
Ézéchiel 36.26
Le cÅ“ur du cardiologue est un muscle extraordinaire. Il est la pompe qui fait circuler le sang dans un mouvement entretenu en permanence. S’il s’arrête, c’est la vie qui s’arrête. La palpitation de sa cadence se sent, et peut même se voir et s’entendre pour qui y prête attention. Elle s’accélère en cas d’émotion, ralentit en cas de dépression. Tout cela fait que le cÅ“ur n’a pas un rôle purement mécanique, mais se lie à notre état d’esprit intérieur.
Le cÅ“ur physique se charge donc en même temps d’un sens symbolique exceptionnellement riche. Selon le contexte, le mot cÅ“ur se reconnaît comme employé dans son sens littéral biologique, ou dans un sens figuré. Les connotations sont largement subjectives et varient d’une personne à l’autre. Plus encore, en raison des écarts culturels, le cÅ“ur au sens hébreu biblique ne porte pas exactement le même sens symbolique qu’en français. Si en français il est avant tout associé aux sentiments, en hébreu il peut se rapporter aussi plus largement à la pensée, à l’être intime, sans opposer l’intuition et l’intellect. Dieu se fait connaître au cÅ“ur.
Mais voici l’alliance que je conclurai avec la maison d’Israël, après ces jours-là — déclaration du SEIGNEUR : Je mettrai ma loi au dedans d’eux, je l’écrirai sur leur cÅ“ur ; je serai leur Dieu, et eux, ils seront mon peuple.
Jérémie 31.33