(Romains – Apocalypse)
« Alors je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle » (Ap 21.1). Les épîtres et l’Apocalypse révèlent une espérance nouvelle, celle d’un Dieu dont l’humain est l’espérance ouverte vers l’avenir.
Réapparaissent l’arbre de vie et ses fruits douze fois par an en miroir au jardin d’Eden (Gn 2.9 ; 3.22-24). Voici aussi un fleuve qui arrose le jardin. Il fait écho à la vision d’Ézéchiel du torrent sortant du sanctuaire (Éz 47.1-12). Ce fleuve coule du trône de Dieu et du Christ, qui est l’agneau (Jn 1.29), l’alpha et l’oméga (Α Ω ; Ap 22.12). Dieu est la source qui donne vie à profusion. La Bible s’achève sur la vision émerveillée de la ville sainte, la Jérusalem du ciel, qui descend sur la terre. Le jardin est habité par une multitude immense.
Au centre du dessin, un ange dépose Jean sur une montagne, lieu de la vision :
« Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes pleines des sept derniers fléaux vint parler avec moi. Il me dit : Viens, je te montrerai la mariée, l’épouse de l’agneau. Il me transporta, par l’Esprit, sur une grande et haute montagne, et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu. »
Apocalypse 21.9-10
À gauche, la Jérusalem nouvelle est dessinée d’après la description très détaillée qu’en donne l’Apocalypse. Elle porte les noms de 12 pierres précieuses et des douze apôtres.
« Elle avait la gloire de Dieu ; son éclat ressemblait à celui d’une pierre précieuse, une pierre de jaspe transparente comme du cristal. Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges. Des noms y étaient inscrits, ceux des douze tribus des Israélites : à l’est trois portes, au nord trois portes, au sud trois portes et à l’ouest trois portes. La muraille de la ville avait douze fondations ; elles portaient les douze noms des douze apôtres de l’agneau.
Celui qui parlait avec moi avait une mesure, un roseau d’or, pour mesurer la ville, ses portes et sa muraille. La ville avait la forme d’un carré, sa longueur était égale à sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau : douze mille stades ; la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales. Il mesura la muraille : cent quarante-quatre coudées, d’une mesure humaine qui était celle de l’ange. La muraille était construite en jaspe, et la ville était d’or pur, semblable à du verre pur. Les fondations de la muraille de la ville étaient ornées de toutes sortes de pierres précieuses : la première fondation était de jaspe, la deuxième de saphir, la troisième de calcédoine, la quatrième d’émeraude, la cinquième de sardonyx, la sixième de sardoine, la septième de chrysolithe, la huitième de béryl, la neuvième de topaze, la dixième de chrysoprase, la onzième d’hyacinthe, la douzième d’améthyste. Les douze portes étaient douze perles ; chacune des portes était d’une seule perle. La grande rue de la ville était d’or pur, comme du verre transparent. »
Apocalypse 21.11-21

À droite, Dorothée Duntze a imaginé le fleuve de vie et l’arbre de vie:
« Il me montra un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, sortant du trône de Dieu et de l’agneau. Au milieu de la grande rue de la ville et sur les deux bords du fleuve, un arbre de vie produisant douze récoltes et donnant son fruit chaque mois. Les feuilles de l’arbre sont pour la guérison des nations. Il n’y aura plus de malédiction. Le trône de Dieu et de l’agneau sera dans la ville. »
Apocalypse 22.1-3

Pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Beatus