🍽 Le jeûne est-il recommandé par la Bible ?

Pratiqué souvent dans la Bible, le jeûne accompagne la prière. Jeûnent ainsi les Israélites à l’occasion de batailles (Jg 20.26 ; 1 Sa 7.6), David à l’occasion de la maladie de son fils (2 Sa 12.16-23), la prophétesse Anne qui prie (Lc 2.37), Jésus pendant ses quarante jours au désert (Mt 4.2). Le jeûne répond à la tristesse, au deuil, à une catastrophe (1 Sa 31.13 ; 2 Sa 1.12 ; Né 1.4 ; Est 4.3,16 ; 9.31 ; Jl 1.14). Il signifie une démarche de repentance et conversion (1 R 21.9,12,27 ; Né 9.1 ; Jr 36.6,9 ; Dn 9.3 ; Jl 2.12,15 ; Jon 3.5). Il indique l’humiliation (Esd 8.21-23 ; Ps 69.11). Daniel et ses trois compagnons suivent un régime de légumes afin de ne pas manger des aliments souillés, et se trouvent en parfaite santé (Dn 1.8-16). L’Esprit-Saint parle pendant le jeûne (Ac 13.2-3) et les apôtres prient et jeûnent pendant leur mission (Ac 14.23 ; 2 Co 6.5 ; 11.27).

Et moi, quand ils étaient malades, je me revêtais d’un sac,
je me privais, je jeûnais, ma prière revenait sans cesse.

Psaume 35.13
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D’autres passages critiquent le jeûne qui serait devenu une obligation purement formelle, par opposition au jeûne du cœur. Ésaïe préfère un jeûne d’amour du prochain, de libération, de partage du pain avec l’affamé, d’accueil des pauvres sans abri (Ésaïe 58.6). Zacharie interroge :

Quand vous avez jeûné, quand vous vous êtes lamentés au cinquième et au septième mois, et cela depuis soixante-dix ans, est-ce vraiment pour moi que vous avez tant jeûné ?

Zacharie 7.5

Jésus critique l’hypocrisie d’un jeûne ostentatoire, et préfère un jeûne adressé au Père dans le secret (Mt 6.16-18 ; Lc 18.12). Ses disciples ne jeûnent pas quand les disciples de Jean-Baptiste jeûnent (Mt 9.14-15 ; Mc 2.18-20 ; Lc 5.33-35). En effet la présence de Jésus est une fête, comme l’arrivée de l’époux pour les noces.

Terminons avec une promesse. Généralement austère, le jeûne lui-même deviendra une fête :

Le jeûne du quatrième mois, le jeûne du cinquième mois,
le jeûne du septième mois et le jeûne du dixième mois
deviendront pour la maison de Juda
des jours de gaieté et de joie, d’heureuses rencontres festives.

Zacharie 8.19

🐟 Pourquoi le poisson est-il un signe chrétien ?

Le mot poisson en grec, Ikhthus, représente l’acronyme de « Jésus Christ fils de Dieu sauveur ».

  • I (I, Iota) : Ἰησοῦς / Iêsoûs (« Jésus »)
  • Χ (KH, Khi) : Χριστὸς / Khristòs (« Christ »)
  • Θ (TH, Thêta) : Θεοῦ / Theoû (« de Dieu »)
  • Υ (U, Upsilon) : Υἱὸς / Huiòs (« fils »)
  • Σ (S, Sigma) : Σωτήρ / Sôtếr (« sauveur »)

Les livres de Jonas et de Tobit montrent des poissons interprétés dans une lecture typologique comme image du Christ.

Dans les évangiles, la multiplication des pains et des poissons, ainsi que la pêche miraculeuse peut se lire comme la multitude des nouveaux convertis. Le poisson évoque l’eau de la vie, et du baptême.

« Nous, petits poissons, qui tenons notre nom de notre ΙΧΘΥΣ Jésus-Christ, nous naissons dans l’eau et ce n’est qu’en demeurant en elle que nous sommes sauvés. »

Tertullien
Stèle funéraire de Licinia Amias, l’une des plus anciennes inscriptions chrétiennes. Registre supérieur : dédicace aux Dis Manibus et formule chrétienne écrite en grec : ΙΧΘΥC ΖΩΝΤΩΝ / Ikhthus zôntôn (« poisson des vivants ») ; registre du milieu : représentation de deux poissons et d’une ancre ; registre inférieur : inscription latine « LICINIAE AMIATI BE/ NE MERENTI VIXIT ». Marbre, début du IIIe siècle ap. J.-C. Provenance : environs de la nécropole du Vatican, Rome.

🎤 Que fait-on pendant un culte protestant ?

Ils étaient constamment dans le temple et bénissaient Dieu.

Luc 24.53

On vient puiser à la source qui nous donnera des forces neuves pour toute la semaine. On écoute la parole de Dieu. On chante, on prie. On retrouve des frères et sœurs en Christ.

La sainte Cène, le repas du Seigneur, n’est pas célébré systématiquement, mais généralement une à deux fois par mois. La liturgie suit une structure avec diverses variations, et la liberté de personnaliser les prières :

1. Accueil et annonce du pardon

  • Proclamation de la grâce de Dieu
  • Louange
  • Prière de repentance
  • Déclaration et accueil du pardon
  • Volonté de Dieu

2. Écoute de la parole de Dieu

  • Prière avant la lecture de la Bible
  • Lectures bibliques
  • Prédication
  • Confession de foi
  • Offrande

3. Sainte Cène (optionnelle)

  • Préface, rappel de l’institution de la Cène, prière de communion
  • Notre Père
  • Invitation à la Cène
  • Fraction du pain, élévation
  • Communion
  • Prière d’action de grâces

4. Envoi

  • Nouvelles de l’Eglise locale et universelle
  • Prière d’intercession
  • Envoi et bénédiction

🧕 Quelle attitude Jésus avait-il vis-à-vis des femmes ?

Jésus aime et soutient les femmes

Jésus aime et protège les femmes, dans ses enseignements et ses actes : il interdit la répudiation ; il pardonne à la femme adultère ; il réhabilite une prostituée ; il se laisse toucher par une femme aux pertes de sang, réputée impure.

Il dialogue avec de nombreuses femmes, en toute simplicité. Ainsi avec la Samaritaine :

Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui s’étonnaient de le voir parler avec une femme. Toutefois aucun ne dit : « Que cherches-tu ? » ou : « De quoi parles-tu avec elle ? »

Jean 4.27

Il guérit la belle-mère de Pierre, ressuscite le fils de la veuve de Naïn, chasse le démon de la fille de la Syro-Phénicienne, qui ose lui tenir tête :

27 Il lui disait : Laisse d’abord les enfants se rassasier, car ce n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le jeter aux chiens. 28 Mais elle lui répond : Seigneur, les chiens sous la table mangent bien les miettes des enfants… 29 Il lui dit : A cause de cette parole, va : le démon est sorti de ta fille.

Marc 7.27-29

Il montre en exemple une pauvre veuve généreuse. Il met en scène dans ses paraboles une femme qui a perdu une drachme, ou une femme qui met du levain dans la farine. Alors que Marthe croit devoir s’affairer aux tâches ménagères, il valorise Marie qui prend le temps de s’asseoir à ses pieds pour l’écouter. La même idée est dans la scène suivante : une femme ne doit pas être limitée aux travaux manuels ou à la fécondité de son corps, mais elle a d’abord un appel spirituel.

27 Tandis qu’il parlait ainsi, une femme éleva la voix du milieu de la foule et lui dit : Heureux le ventre qui t’a porté et les seins qui t’ont allaité ! 28 Mais il répondit : Heureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu et qui l’observent !

Luc 11.27-28

Contre l’indignation de quelques-uns, il défend la femme qui lui verse un flacon de parfum sur la tête.

6 Mais Jésus dit : Laissez-la. Pourquoi la tracassez-vous ? Elle a accompli une belle œuvre à mon égard [… ]. 9 Amen, je vous le dis, partout où la bonne nouvelle sera proclamée, dans le monde entier, on racontera aussi, en mémoire de cette femme, ce qu’elle a fait.

Marc 14.6,9

Jésus choisit de se révéler aux femmes

Des femmes suivent Jésus depuis la Galilée jusqu’à Jérusalem. À la croix, quand tous les disciples abandonnent Jésus, de nombreuses femmes sont là et regardent :

40 Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin. Parmi elles, Marie-Madeleine, Marie, mère de Jacques le Mineur et de José, et Salomé, 41 qui le suivaient et le servaient lorsqu’il était en Galilée, et beaucoup d’autres qui étaient montées avec lui à Jérusalem.

Marc 15.40-41 (parallèles en Mt 27.55 et Lc 23.49)

Quand Jésus ressuscite, les femmes en sont les premiers témoins. L’évangéliste dénonce la réaction misogyne des disciples :

10 C’étaient Marie-Madeleine, Jeanne, Marie de Jacques et les autres, avec elles ; elles le dirent aux apôtres ; 11 mais ces paroles leur parurent une niaiserie et ils ne crurent pas les femmes.

Luc 24.10-11

Les exemples pourraient être encore multipliés. Vraiment, il y a trop à dire sur Jésus et les femmes pour pouvoir proposer davantage ici qu’une esquisse de réponse. Marie mère de Jésus n’a même pas été évoquée ! Au-delà des évangiles, nous retrouvons ces femmes avec les apôtres, jusqu’à la Pentecôte (Ac 1.14). Apparaissent quatre vierges prophétesses (Ac 21.9), Phébé, diaconesse (Rm 16.1) ou Junia, apôtre (Rm 16.7). Jésus aime les femmes d’une façon exceptionnelle.

https://www.nouvelobs.com/culture/20141223.OBS8605/jesus-l-homme-qui-aimait-les-femmes.html

👮 Les 10 commandements remplacent-ils le code civil ?

Il vous a exposé son alliance, l’alliance selon laquelle il vous a ordonné d’agir, les Dix paroles ; il les a écrites sur deux tablettes de pierre.

Deutéronome 4.13

Une alliance avec Dieu

Les Dix paroles ont donné au peuple d’Israël des règles de vie, fondatrices pour une société : respecter ses parents, ne pas tuer, ni tromper son conjoint, ni voler, ni porter un faux témoignage, ni convoiter la femme ou les biens de son prochain. Cette alliance est déjà une forme de contrat social.

Ce sont les six derniers commandements, qui peuvent se résumer en l’amour du prochain. Néanmoins, il reste les quatre premiers commandements. Et là, il y a Dieu, en premier, à la source de tout. Et en cela, la différence est radicale avec le code civil. Les Dix paroles sont une alliance avec Dieu.

La vie en Christ

Aujourd’hui la loi est laïque. Les Dix paroles ne s’imposent pas juridiquement. Elles sont une éthique à laquelle nous pouvons adhérer.

Mais en pratique, ne deviennent-elles pas une morale dure comme la loi ? Car nous faisons l’expérience de notre incapacité à les respecter ; toute notre volonté et nos efforts n’y suffisent pas. Par nos propres forces nous n’atteindrons jamais cet idéal. Les Dix paroles seraient-elles irréalistes, impossibles ? Et si elles n’étaient pas là juste pour que nous les accomplissions, mais pour nous dire autre chose ?

Oui, face à la vérité des Dix paroles, nous découvrons notre manque. Et nous crions à Dieu. Et là, dans cette humiliation, Dieu nous parle. Jésus-Christ nous sauve de tous nos manquements. L’Esprit Saint vient remplir le vide creusé en nous. Pardonnés, libérés, nous vivons une vie nouvelle. Dieu nous donne sa force pour agir et réaliser son désir. Nous demeurons en lui, perfusés de son amour. Et il nous sanctifie.

📅 Pourquoi la semaine sainte est-elle sainte ?

5 Le quatorzième jour du premier mois, à la tombée du soir, il y aura la Pâque pour le SEIGNEUR. 6 Le quinzième jour de ce mois, il y aura la fête des Pains sans levain pour le SEIGNEUR. Pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain.

Lévitique 23.5-6

Sainte veut dire mise à part. Il est facile d’imaginer que saint est synonyme de parfait, mais c’est inexact. Saint est à rapprocher de sacré, consacré. La semaine sainte est une semaine que nous choisissons spécialement de consacrer à Dieu.

La semaine sainte est la semaine qui précède Pâques. Nous y faisons mémoire de la passion et de la mort du Christ, jusqu’à sa résurrection qui est l’événement central de notre foi. Le temps de la semaine sainte nous aide à les vivre plus intensément, à saisir leur sens, et à faire la fête.

  • Dimanche des rameaux : Jésus entre à Jérusalem sur un âne, acclamé par une foule qui agite des feuilles de palmiers.
  • Jeudi saint : « Le jour des Pains sans levain, où l’on devait sacrifier la Pâque, arriva » (Luc 22.7). Jésus prend son dernier repas (la Cène) avec les douze apôtres. Il partage avec eux le pain et le vin. Il sort et prie dans le jardin des Oliviers, où il est arrêté.
  • Vendredi saint : Jésus est condamné à mort, crucifié. Il meurt. Son corps est descendu de la croix et enseveli. « C’était le jour de la Préparation, et le sabbat allait commencer » (Lc 23.54).
  • Samedi saint : repos du shabbat ; Jésus est au séjour des morts.
  • Dimanche de Pâques : « Le premier jour de la semaine, elles vinrent au tombeau de grand matin, en apportant les aromates qu’elles avaient préparés » (Lc 24.1). Jésus est vivant !

😇 « Christ » est-il le nom de famille de Jésus ?

Jésus-Christ est le nom propre du Sauveur qu’annoncent les chrétiens.

« Jésus » se rapporte au prénom araméen Yéshoua, devenu en grec Iésous, puis en latin Jesus, porté par le prédicateur de Nazareth dont les évangiles du Nouveau Testament sont le témoignage.

L’élément « Christ », Khristos, est la traduction grecque du titre hébraïque « Messie », Mashiah, par lequel la Bible désigne l’oint (l’envoyé) de Dieu. Les chrétiens, ayant reconnu en Jésus de Nazareth cet envoyé, ont attaché le titre au prénom.

📜 Que signifie la « règle d’or » dans la Bible ?

C’est le résumé de l’attitude à avoir envers chaque personne autour de nous. Cette éthique de réciprocité est appelée loi royale par Jacques (Jc 2.8).

Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis le SEIGNEUR (YHWH).

Lévitique 19.18

Tout ce que vous voulez que les gens fassent pour vous, vous aussi, faites-le de même pour eux : c’est là la Loi et les Prophètes.

Matthieu 7.12

C’est une règle utile à la vie en société, et en ce sens elle est assez universelle. Mais la version biblique de la règle d’or va au-delà du pacte de non-agression ou du respect mutuel. Elle dépasse la loi ou l’éthique. Elle invite à aimer, aimer d’un amour libre et gratuit, fondé sur le Christ. Car Dieu est amour.

Je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres ; comme je vous ai aimés, que vous aussi, vous vous aimiez les uns les autres.

Jean 13.34

🏳 Tous les chrétiens devraient-ils être pacifistes ?

Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée.

Matthieu 10.34

L’amour du prochain est au cœur de l’éthique chrétienne. Pourtant, en cherchant dans la Bible, la question apparaît complexe et toutes les ambiguïtés ne sont pas levées. Les chrétiens ne sont pas unanimes. Il existe deux attitudes éthiques : une éthique de principes et une éthique de responsabilité.

L’éthique de conviction est pacifiste. Car si nous comprenons dans toute leur plénitude « Tu ne commettras pas de meurtre » (Ex 20.13 ; Dt 5.17) et « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lv 19.18), il n’est pas supportable de tuer un seul être humain. Ce serait un acte mauvais par nature, par principe, et aucune raison ne le rendrait juste.

L’éthique de responsabilité adopte une approche qui se veut réaliste et pragmatique, attentive aux conséquences. Quand un massacre est commis, se retrancher derrière ses principes pacifistes pour ne pas intervenir est peut-être un peu facile. Car en refusant la violence, on ne cause pas soi-même directement la mort d’un être humain, mais on peut en être indirectement responsable. Et s’il faut tuer un homme pour en sauver dix ? On peut avoir horreur de ce genre de calcul, mais le résultat est alors, concrètement, dix morts au lieu d’un seul. Le pacifisme peut être coûteux en vies humaines.

Les situations réelles diffèrent des cas théoriques. Les conséquences de nos actes sont incertaines. Nous sommes confrontés à des dilemmes, pour lesquels il n’y a pas de réponse toute faite. Le Christ lui-même a accepté d’être mis à mort sans se défendre, dans une extraordinaire attitude de paix. Si nous prions et écoutons le Saint Esprit, il nous inspirera ce qui est juste. Il nous accompagnera jusqu’à ce que le Christ établisse son règne de paix sur la terre.

💘 « Aimez vos ennemis », n’est-ce pas psychiquement dangereux ?

Cette invitation à la prière pour les assassins, parfois mal perçue… obéit pourtant aux paroles – certes déroutantes – du Christ.

Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent.

Matthieu 5.44

Si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre.

Matthieu 5.39

Aimer son ennemi ne signifie pas l’aimer d’affection mais, dans ce passage d’évangile, le saluer : «Si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?» Matthieu 5, 47). Autrement dit, il s’agit de ne pas l’effacer de notre histoire, même si notre relation avec lui est compliquée et douloureuse. Jésus nous invite à nous tourner vers son Père en lui confiant cette personne pour laquelle on ne peut pas prier mais que Lui considère, malgré tout, comme son fils ou sa fille.

Tendre l’autre joue n’est pas un geste masochiste. Dans la vie courante, c’est un geste de paix (on tend sa joue à ses enfants, à ses amis). Le Christ nous dit : à celui qui t’a frappé, fais une proposition de paix. Sa particularité, c’est qu’elle n’émane pas de celui qui est en position de force mais, au contraire, en position de faiblesse.

C’est physiquement dangereux. Celui qui a dit d’aimer ses ennemis est mort sur une croix entre deux criminels. Les repères psychiques tombent. Il n’y a plus les gentils et les méchants, la récompense aux bons et le châtiment des mauvais. Car le seul juste a pris la place des pécheurs.

En réalité, aimer son ennemi signifie bien l’aimer d’affection, et même d’amour. Si c’est paradoxal, scandaleux, impossible, c’est que seul Dieu peut nous donner cet amour, cette capacité à aimer, par son amour. Demeurons dans l’amour du Christ, pour que nous nous aimions les uns les autres comme il nous a aimés.

Comme le Père m’a aimé, moi aussi, je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.

Jean 15.9

Voici la révolution de Jésus : transformer la haine en amour, vaincre l’ennemi par une douceur désarmante. Il nous aime, par là il s’est rendu vulnérable et s’est offert. Quelle puissance subversive dans cet amour, qui touche le criminel le plus endurci, qui retourne le cœur et transforme une vie !

🤗 Qu’est-ce qui se passe pendant une bénédiction ?

La Parole de Dieu est performative ; elle agit réellement. Ce qu’elle dit s’accomplit.

Bénir, c’est dire du bien, prononcer une parole belle sur quelqu’un. Une parole qui fait du bien. Car Dieu donne sa grâce. Cette parole vient de l’Esprit Saint, le Souffle de Dieu en nous qui nous inspire.

Homme et femme il les créa, il les bénit et les appela du nom d’« humains » – Adam – le jour où ils furent créés.

Genèse 5.2